Vincent est accordéoniste. Son insatiable curiosité pour la musique et les arts l’amène à envisager son instrument comme une perpétuelle découverte. Sensible au charme des timbres rares, et toujours à l’affut de couleurs sonores inouïes, sa recherche est concomitante à une incessante archéologie, favorisant la rencontre entre la création contemporaine et les patrimoines anciens.

  • La création est pour Vincent une nécessité. Son disque « Nuées d’encre » paru sur le label Initiale présente les créations issues de son compagnonnage avec Bastien David, la complicité entre interprète et compositeur. Une musique adressée, enregistrée avec des jeux de filtrages des instruments qui nous plongent en immersion dans un jardin sonore luxuriant, entre animal et végétal. Vincent a joué sa musique à la Villa Médicis à Rome, à la Philharmonie de Paris, et avec l’Ensemble Intercontemporain et Les Insectes à l’Auditorium de Radio France. Pour inventer la musique de demain, il s’est rapproché de George Benjamin, Gérard Pesson, Bruno Mantovani, Samir Amarouch, Fabien Touchard, Yves Balmer, Alex Nante, Fabien Waksman, et l’improvisateur Vincent Lê Quang.

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« Vincent Gailly est de ces rares musiciens tisseurs de culture. »

— Vincent Lhermet

  • Originaire de Bruxelles, Vincent est diplômé du Conservatoire National de Paris dans huit disciplines, de la Sorbonne, et de l’Université d’Oxford en Angleterre. Sa minutie obsessionnelle, son exigence, lui valent d’être lauréat d’un Premier Prix de la Fondation Belfius à un jeune âge, ce qui lui ouvre les portes de Bozar, Flagey et la Monnaie à Bruxelles. Il s’est formé à l’Académie du Festival d’Aix en Provence et l’Académie de musiques transculturelles à l’Abbaye de Royaumont. Vincent se sent lié d’une manière particulière à l’Académie de Villecroze, qui l’a accueilli à maintes reprises et le soutient depuis des années. Sa fondatrice le fait jouer devant le violoncelliste Yo–Yo Ma, un tournant dans ses débuts à Paris.

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